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ARTICLE ENTREPRENDRE DU MOIS DE NOVEMBRE 2020

À la une • Hervé Gévaudan

C’est le nouveau challenger de l’immobilier. Déjà présent aux États-Unis, au Canada et en France, le groupe fondé par Hervé Gévaudan associe petits investisseurs et immobilier dans un contexte international encore porteur. Fort d’une solide expertise immobilière, d’un savoir-faire sur deux continents et d’un modèle économique disruptif, Prélude offre des opportunités d’investissements uniques. À 52 ans, cet entrepreneur récidiviste nous annonce, une prochaine introduction en bourse, via Ipo n°1 sur Euronextgrowth, qui promet beaucoup

« Notre modèle consiste à bâtir des programmes immobiliers et à proposer à des investisseurs privés de participer à ses projets. »

Prélude : un groupe qui a tout d’un grand

À 52 ans, l’entrepreneur languedocien Hervé Gévaudan capitalise sur son expérience du secteur immobilier. Plus qu’un Prélude, un avant-programme. Hervé Gévaudan (Prélude) bientôt côté sur Euronext !
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Cette décision est le fruit d’un concours d’opportunités et de circonstances sachant que nous attestions d’un savoir-faire dans l’immobilier de plus de deux décennies. Fort de notre présence depuis 5 ans en Amérique du Nord, nous bénéficions d’une excellente notation bancaire et de nombreuses connexions avec des fonds d’investissements. Ces conditions favorables nous ont conduits à penser qu’il serait judicieux que le groupe bénéficie de l’ensemble de notre expertise. Prélude est présent sur deux continents qui ne sont pas interdépendants économiquement. Le groupe s’assure ainsi une solidité de marché en travaillant un même métier sur des secteurs très différents. En France (filiale à Sète dans l’Hérault, Ndlr), Prélude vise un volume d’affaires important et des marges sur opérations, ce modèle permettant de nous assurer un volume de chiffre d’affaires conséquent avec un carnet de commandesévolutif. Sur 2020, nous avons déjà signé pour 10 millions d’euros et notre carnet de commandes est prometteur. Je m’appuie sur notre solide expérience et dix ans dans la construction de logements. Cela nous permet de pouvoir bénéficier de concours bancaires importants, de l’apport potentiel de fonds d’investissements partenaires, et d’être accompagnés par les compagnies d’assurances dans nos projets.

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À la une • Hervé Gévaudan fondateur du groupe Prélude

Nous ne rentrons pas directement en contact l’internaute, nous lui proposons de cliquer pour venir nous découvrir. C’est le modèle économique de Facebook ou Google. Ces sociétés constituent une data de clients potentiels dont les données sont infinies. Nous invitons ainsi les vendeurs de terrains, les vendeurs d’immeubles à New-York et pourquoi pas les promoteurs qui peinent à finaliser un projet et qui recherche un partenaire, à nous découvrir et à entamer une discussion avec nous. C’est le propre du numérique qui un élément majeur du business d’aujourd’hui ! Nous utilisons les méthodes actuelles et travaillons déjà sur l’Intelligence artificielle pour trouver des applications propres à nos métiers. Trop d’entreprises imaginent Internet comme il y a 20 ans… Il faut évoluer.

Prélude est naturellement armé dans une telle situation : un endettement inexistant, des équipes compétentes très resserrées et un choix de modèle économique en très forte croissance sur plusieurs marchés. Notre groupe ne dépend pas d’une seulemonnaie ou de la situation économique d’un seul pays, ce qui est un avantage concurrentiel énorme.

Je suis focalisé sur l’avenir de Prélude. Nous avons d’ores et déjà un carnet de commandes de plus de 30 millions d’euros en France, nous avons 7 millions d’achats de fonciers en étude aux Etats-Unis. La pandémie a cependant retardé certains dossiers de quelques mois. Dans un sens, c’est plutôt une bonne chose aux USA où le prix du foncier est en baisse. C’est plus agaçant en France où nous sommes victimes de la latence de services qui tardent à se remettre en marche.

Une crise, quelle qu’elle soit, permet de voir de nouveaux modèles se développer. La crise sanitaire mondiale fait apparaître plusieurs constats. Il n’est désormais plus indispensable de travailler dans un environnement unique, et de fait, le télétravail va devenir une norme dans l’avenir. D’un côté, cela pénalise les grands groupes qui disposent d’effectifs pléthoriques et de frais d’infrastructures lourds et de l’autre, cela avantage les modèles avec peu d’employés travaillant plutôt avec des consultants.

Je souhaite introduire Prélude en bourse pour plusieurs raisons. Comme le dit Louis Thannberger (pionnier de l’introduction de PME en bourse et fondateur de IPO no 1), mon ami et conseiller depuis dix ans à présent, « il n’est jamais trop tôt pour entrer en bourse ». Cela va figer la valorisation de notre groupe, même si le projet d’affaire sur les cinq ans à venir doit la valider et nous permettra également d’accéder à des relais financiers majeurs auxquels les entreprises non cotées n’ont pas accès. C’est un formidable accélérateur de croissance. Il s’agira de ma deuxième introduction boursière et j’ai donc aujourd’hui l’avantage de connaître le chemin.

Propos recueillis par Isabelle Jouanneau

« Oser sortir de sa zone de confort ! »

« J’ai toujours privilégié des niches en m’intéressant à des entreprises dans lesquelles personne n’allait faute d’être dans l’air du temps. J’ai majoritairement porté des entreprises positionnées dansdes domaines innovants dans le sens où il existe toujours des choses qui n’ont pas été faites et explorées dans un métier ou qui ont été conduites de manière différente. J’aime casser les codes et sortir du prêt-à-penser pour réinventer de nouveaux modèles en rupture avec l’existant. Lorsque j’ai créé UNITI SA rentrée en bourse à l’Euronext Paris en 2012, j’ai démarré avec très peu d’argent. Tout le monde me promettait alors un échec assuré, mais malgré ces prédictions, nous avons connu un succès fulgurant en apportant quelque chose de résolument moderne et en répondant à un réel besoin. Au fil des années, nous avons assisté à une forme « d’embourgeoisement », assorti d’un ancrage à des schémas traditionnels paralysant qui m’ont décidé à quitter l’aventure. Ce conformisme s’installant à mesure du temps est systématique dans tous les domaines économiques. Le crowdfunding en est un exemple flagrant. A ses débuts, il y a dix ans, le crowdfunding était porté par de jeunes entrepreneurs. Il existait une véritable effervescence autour de ce nouveau modèle participatif qui répondait à un réel besoin, les banques ne prêtant pas sur des projets risqués. Ce fût un succès. Ce modèle est un peu moins effervescent et de nombreux acteurs financiers ont investi dans ces pépites en apportant une certaine rigueur, indispensable certes, mais qui a radicalement transformé le modèle. On voit d’ailleurs de plus de plus de garanties demandées aux porteurs de projets par rapport à ce qui se faisait il y a ne serait-ce que 5 ans. Il m’a été reproché de préférer sortir de ma zone de confort alors que j’aurais pu sagement me contenter de rester un promoteur en élargissant simplement mon offre, en faisant du logement de défiscalisation, des résidences gérées ou des locaux commerciaux…

Je préfère de très loin l’aventure économique, la vraie. Il ne faut pas croire que c’est facile à vivre. Depuis quelques années, j’ai dû travailler à rebâtir un groupe depuis la base et ce malgré les embûches placées en travers de ma route. Aujourd’hui, nous sommes présents et reconnus dans trois pays. Nous avons fait de nombreux tests : des promotions immobilières au Canada, des investissements dans une franchise de restauration en quasi-faillite pour développer la promotion commerciale… La construction de notre groupe est le fruit d’un important travail.

Je pense qu’aujourd’hui, notre modèle est idéal : nos ressources humaines sont très modulaires, nos projets sont suffisamment éparpillés pour ne pas dépendre de décisions autres que les nôtres et nous appréhendonsl’avenir avec une équipe très compétente. »

Ses secrets d’entrepreneur

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